Marseille - TFC 1-1

 

MARSEILLE, 13 jan (AFP) - Championnat de France - D1 - 23e journée Au Stade vélodrome à Marseille,
Marseille et Toulouse 1 à 1 (mi-temps: 0-0)
Temps: frais
Spectateurs: environ 48.000
Arbitre: M. Piccirillo
Buts: Marseille: Belmadi (73) Toulouse: Dieuze (61)
Avertissements: Marseille: Blondeau, Brando Toulouse: Bonilla, Gomis, Prunier Exclusion: Toulouse: Nouzaret (entraîneur)
Marseille: Trévisan - Blondeau, Ngotty, Z. Camara, M. Dos Santos - Belmadi, Gallas, Abardonado (Brando, 56), Marcelinho (Coulibaly, 68) - Maurice, Pouget
Toulouse: Revault - Uras, Prunier, Alicarte, Gomis - Romero, Rouvière, Carotti (Cascini, 89), Regragui (T. Moreau, 78) - Dieuze (Jau, 79), Bonilla

Marseille et Toulouse se sont séparés samedi soir, pour la reprise du championnat, sur un score de parité (1-1) qui ne fait l'affaire d'aucune des deux équipes dans leur opération "remontée au classement", au terme d'une rencontre très médiocre. Le seul fait marquant d'une première période misérable aura été l'exclusion de l'entraîneur toulousain Robert Nouzaret, pour avoir dit crûment son désaccord avec une décision de l'arbitre Hervé Piccirillo (40). Un peu plus tôt dans le camp adverse, Patrick Blondeau aurait pu connaître le même sort, après un tacle par derrière sur Haoulid Regragui qui filait au but (37). Le reste fut ennuyeux avec deux actions notables, une de chaque côté, insuffisantes pour empêcher les premiers sifflets de monter à la pause: un centre au second poteau de Cyrille Pouget taclé à côté par Marcelinho (7), et un plat du pied droit de Nicolas Dieuze, après un numéro de Victor Bonilla, sur lequel Stéphane Trévisan se couchait (18). Alors que le niveau de jeu restait pitoyable en seconde période, le Toulousain Dieuze jetait un froid en marquant d'une tête "smashée" sur un corner de Bruno Carotti (61). Après une période d'apathie, Belmadi redonnait l'espoir aux siens. Il s'avançait, prenait appui sur Maurice qui lui rendait la balle à l'entrée de la surface d'une talonnade, et battait Christophe Revault d'une frappe rasante et sèche du droit au ras du poteau droit (73). Le public n'eut rien de plus à se mettre sous la dent.